Durant la 3e semaine de mars, j’ai effectué une collecte de plus de 200 vers dans mon jardin, envoyée à Dr John W. Reynolds. En 2022 il avait identifié 10 espèces dans le sol de mon jardin, une diversité très élevée, mais pas anormale. Il m’a proposé de publier conjointement Nouvelles espèces de vers de terre au sud du Québec.
La neige a fondu en grande partie les 14-16 mars 2025. Les premiers vers pris dans ma main le 16 mars ne bougeaient pas. Puis après un peu de temps, en contact avec la chaleur, ils se sont mis à bouger.
3è partie de l'analyse des résultats de notre campagne.
Les scientifiques débattent : Peut-on faire un lien entre la zone où s’active une espèce de ver (épigée en surface du sol, endogée dans le sol de surface, et anécique circulant entre la profondeur et la surface) et les fonctions que les vers jouent dans le sol d’un agroécosystème?
Des publications précédentes retraçables sur le blogue lesversetlaterre.bio ont traité de ces questions.
La semaine dernière, j'ai dénombré le nombre de présences de chaque espèce dans les 38 échantillons. On a vu que les endogés dominaient le nombre de présences dans les échantillons : 65. Ce qui est normal en agriculture. Un peu plus surprenant, les épi-endogés étaient en 2ᵉ position de fréquence; on recensait leur présence 26 fois dans les 38 échantillons sur 25 sites.
On a lancé une campagne de collecte de vers de terre sur des fermes il y a plus d’un an. John Reynolds a identifié les espèces collectées.
35 résultats d’échantillonnage ont été déposés dans un document en ligne, en provenance de 13 fermes avec des prairies, 4 fermes de grande culture, 6 horticulteurs, une ferme-école et une station de recherche. Sauf 3, toutes en Estrie. 5 participants ont envoyé de multiples échantillons.
J’ai été élevé à l’époque des parents-rois, dans les années 50. Pas de svp. « Va ramasser les fêves! Va ramasser les fraises! Va ramasser les framboises! » Mon père passait derrière pour me montrer toutes celles que j’avais oubliées. C’est comme ça que j’ai appris.