Suite sur les recherches allemandes présentées par Miriam Athmann à l’équipe du CETAB+ à l’initiative de Dr Caroline Halde de l’Université Laval. On voit une photo d’une coupe horizontale de sol à 45 cm de profondeur avec des biopores créés par la combinaison racines profondes et vers de terre.
Impact des vivaces sur les populations de vers
Si les vivaces à enracinement profond restent en place plus longtemps, on observe une augmentation des populations de vers. Une autre photo montre des racines soigneusement dégagées du sous-sol où elles se propagent à partir de biopores créés par cette combinaison.
Points chauds dans le sol : drilosphère et rhizosphère
L’autre image illustre les points chauds (« hotspots ») que sont les parois des galeries de vers, beaucoup plus riches en nutriments que le sol voisin (à cause des déjections et du mucus ajoutés par les vers), des racines qui les colonisent à cause de la facilité offerte pour leur nutrition et leur pénétration plus profonde. Les points chauds, ce sont des endroits où l’activité biologique est beaucoup plus élevée qu’ailleurs dans le sol comme la drilosphère (zone d’activité des vers de terre), et la rhizosphère, zone où les plantes déposent souvent plus de 20% des produits de la photosynthèse (rhizodéposition) pour nourrir une flore associée qui s’y installe et leur rend une série de services comme la protection contre les maladies, l’accès plus facile à l’eau ou aux nutriments.
Les illustrations proviennent d’un document de Dr Athmann. À suivre.
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