Si j’analyse l’éducation que j’ai reçue durant les années 50-60, la nature était considérée comme séparée des humains. Je connais peu les philosophies orientales, mais en Occident les grandes religions monothéistes ont assez clairement établi l’humain comme une entité séparée de la nature. Divers philosophes ont réfléchi à cette question et à l’époque des Lumières, notamment sous l’influence de Spinoza, on a vu émerger une remise en cause de cette séparation avec la nature.
En cette journée sans voiture, on a trop tendance à considérer une seule alternative à l’auto-solo: le transport en commun. Le vélo ne semble toujours pas considéré comme une priorité pour le transport durable, une aberration considérant le potentiel qu’une adoption massive de ce moyen de transport pourrait apporter. Au Québec, une proportion très importante du navettage, même en région, s’effectue pour des distances qui se prêtent bien au déplacement à vélo, soit moins de 10 km.