Les britanniques les nomment « grey worms ». En Europe, on les regroupe dans le complexe Aporrectodea caliginosa. En Amérique, Reynolds les subdivise en A. tuberculata, A. turgida, difficiles à différencier, et A. trapezoides. De taille moyenne, les segments du devant sont divisés en sections de couleurs variées et le reste du corps est peu pigmenté, très pâle, de teinte grisâtre, un peu bleutée. Les spécimens n’ont pas tous la même couleur. Ce sont des endogés qui vivent dans le sol et mangent de la terre et les matières organiques qu’ils y trouvent. Ils sont les plus adaptés aux perturbations des agroécosystèmes avec travail de sol. Ils s’accouplent dans le sol, viennent peu en surface, sauf sous des annexes de sol protectrices. On en trouve aussi dans les amas collectés par les grands lombrics à l’entrée de leurs galeries. Ils sortent aussi la queue en surface pour déposer leurs déjections ou les laissent derrière eux en se déplaçant dans le sol.
Photo 1 dans les patates nouvelles que je récoltais au jardin hier.
Photo 2 17 mars 2024.
Photo 3 16 mars 2025. Images par tomographie de leur travail dans un cylindre en laboratoire. (merci Yvan Capowiez)
Denis La France
Enseignant et expert en agriculture biologique, CETAB+
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