Les vers de terre sont probablement les animaux du sol les moins diversifiés dans un lieu donné. Parce qu’ils sont difficiles d’accès, les êtres vivants des sols sont les moins connus sur la planète. Seul un petit pourcentage est connu. Depuis des années, des scientifiques tentent de prévoir combien d’espèces restent à découvrir et combien de temps ça prendra.
Les vers de terre travaillent les sols cultivés mieux que les machineries. On estime que le sol déplacé peut atteindre 300 t/hectare ou plus. Et le déplacement de sol et de matières organiques est reflété par la création des biopores, des espaces qui accélèrent la pénétration de l’eau et de l’air dans le sol. Comme les diverses espèces appartiennent à des catégories écologiques différentes, elles varient dans leur comportement.
Après le retrait des glaciers, il n’y avait plus de vers de terre au Québec. Et comme ils ne laissent pas de fossiles, impossible de retracer la situation avant la glaciation du Wisconsin.