Je me souviens d’une chanson de Gilles Vigneault « La queste du pays » où il décrivait le creusage d’un trou de mine en terminant par : « Si t’avais vu le tas! »
Les vers de terre sont considérés comme perturbateurs dans les écosystèmes naturels du Québec, principalement parce qu’ils accélèrent le cycle des matières organiques et la disparition des litières. Pour ces mêmes raisons qui augmentent les rendements et la qualité des sols, leur présence est considérée essentielle dans les agroécosystèmes, qui sont tout sauf naturels.
Après 33 ans en culture biologique, on espère que les sols seront bien pourvus en vers de terre. Pour vérifier, Robert St-Arnaud et Denis La France ont échantillonné les vers à la pluie le 24 mai dernier. Ils se connaissent depuis presque 40 ans alors que Denis agissait comme mentor de Robert, agronome-conseil en agriculture biologique.