Avec ses galeries plutôt verticales de 1 m de profond, parfois 2 ou 3 m, Lumbricus terrestris améliore la pénétration d’eau et des racines des plantes cultivées.
Il enduit ses galeries permanentes de mucus et de déjections très riches qui nourrissent les racines qui y sont attirées. On voit parfois des racines sur le pourtour dans la terre riche et le ver qui circule au centre comme dans les photos de Marcel Bouché.
Les sols renferment une plus grande biodiversité que la surface de la planète. Et on n’a identifié et étudié qu’une minorité des espèces des divers phylum, sauf pour certains petits animaux. On a probablement identifié la majorité des espèces de vers de terre, estimées à plus de 7000. Mais il est tout à fait possible qu’avec les travaux des chercheurs on en découvre plus.
Des chercheurs de l'Université du Colorado ont utilisé diverses bases de données et études et compilé l'impact des vers de terre sur les céréales et les légumineuses céréalières et fourragères. Les graminées fourragères n’ont pas été incluses faute de données fiables.