J’ai tenté d’observer le comportement des vers de terre dans de petites quantités de terreau de feuilles et ça soulève des questions.
Après la glaciation du Wisconsin, il n’y avait plus de vers de terre au Québec. Ni la visite probable de Vikings, ni les échanges agricoles des Iroquoiens du St-Laurent ne semblent avoir introduit de vers chez nous. Selon toute probabilité, les vers sont arrivés principalement avec le ballast des bateaux des Français et les plants en pots.
Cet article est en réponse d'une question de Michèle Legault :
"Je viens de lire plusieurs textes de ce site, très intéressant. Connais-tu les travaux Stefano Mancuso, ce n'est pas sur l'agriculture, mais sur les plantes en général, ses recherches sur les racines sont intéressantes. Il a un lab en Italie et plusieurs livres. Merci de partager ta passion et ton savoir Denis."
Yvan Capowiez et ses collègues ont développé la tomographie pour voir l’effet des vers sur le sol. Les deux images proviennent des travaux de collègues vietnamiens qui ont classé les 23 espèces étudiées en 4 groupes. Ces espèces, surtout des Megascolecidae, ne sont pas présentes chez nous.
Dans les images, on présente 4 catégories écologiques. EC 1- Les épigés. EC 2- Fonctions mixtes. EC3 – anéciques. EC 4 – endogés.
Suite sur les recherches allemandes présentées par Miriam Athmann à l’équipe du CETAB+ à l’initiative de Dr Caroline Halde de l’Université Laval. On voit une photo d’une coupe horizontale de sol à 45 cm de profondeur avec des biopores créés par la combinaison racines profondes et vers de terre.