Durant la 3e semaine de mars, j’ai effectué une collecte de plus de 200 vers dans mon jardin, envoyée à Dr John W. Reynolds. En 2022 il avait identifié 10 espèces dans le sol de mon jardin, une diversité très élevée, mais pas anormale. Il m’a proposé de publier conjointement Nouvelles espèces de vers de terre au sud du Québec.
Le meilleur moyen d’améliorer un sol agricole est de cultiver pendant quelques années une prairie comprenant des espèces à enracinement profond comme de la fétuque élevée, de la luzerne, du trèfle rouge, de la chicorée fourragère et quelques autres espèces au choix. Si on cultive des légumes, on fauche le foin sur place.
Mais il est essentiel d’avoir en complément un assemblage équilibré des quelques espèces de vers de terre y compris un anécique comme Lumbricus terrestris ou Aporrectodea longa.
On trouve à vendre des vers à compost ou à fumier, principalement Esenia fetida, ainsi que E. andrei et E. hortensis, mais aussi d'autres espèces. Les trois premiers survivent à l'hiver au Québec. Ce sont des épigés qui vivent dans des matières organiques en décomposition, mais qui sont inadaptés à la vie dans le sol. Il ne faut pas les acheter pour tenter de les introduire dans un but d'amélioration du sol. Mais on peut en ajouter dans un compost pas trop chaud. (< 26° C)
Cette planche de 1,27 m de large par 3,3 m de long a accueilli une culture d’ail 'Music' plantée en septembre 2021 et récoltée en juillet 2022. Une vesce commune intercalaire, semée en juin, a survécu sans difficulté à la récolte manuelle.