Beaucoup de vers en surface sous les plastiques. Et beaucoup de limaces. Sous le paillis permanent (depuis 5 ans) de feuilles et paille d'herbe du Soudan, moins de vers en surface que sous les plastiques, mais dans environ 12 cm x 12 cm x 12 cm, on voit 30-40 vers endogés.
On trouve à vendre des vers à compost ou à fumier, principalement Esenia fetida, ainsi que E. andrei et E. hortensis, mais aussi d'autres espèces. Les trois premiers survivent à l'hiver au Québec. Ce sont des épigés qui vivent dans des matières organiques en décomposition, mais qui sont inadaptés à la vie dans le sol. Il ne faut pas les acheter pour tenter de les introduire dans un but d'amélioration du sol. Mais on peut en ajouter dans un compost pas trop chaud. (< 26° C)
Dans l'amas de matières organiques créé à l'entrée du trou des grands lombrics on trouve souvent des déjections (voir photo) ce qui favorise une plus grande humidité et une vie plus abondante, même si dans la photo la surface est plutôt sèche. Souvent les juvéniles moins capables de creuser s'y installent pour une première partie de leur vie, protégés des ennemis. On y trouve aussi des vers d'autres espèces. Le milieu est riche en microbe mais aussi en micro et méso-faune.
Cette planche de 1,27 m de large par 3,3 m de long a accueilli une culture d’ail 'Music' plantée en septembre 2021 et récoltée en juillet 2022. Une vesce commune intercalaire, semée en juin, a survécu sans difficulté à la récolte manuelle.
Une base de données mondiale sur les vers de terre. (Il y en a plusieurs.) Surtout un lieu de partage entre scientifiques, mais très intéressant et utile pour des non-professionnels.