Dans l'amas de matières organiques créé à l'entrée du trou des grands lombrics on trouve souvent des déjections (voir photo) ce qui favorise une plus grande humidité et une vie plus abondante, même si dans la photo la surface est plutôt sèche. Souvent les juvéniles moins capables de creuser s'y installent pour une première partie de leur vie, protégés des ennemis. On y trouve aussi des vers d'autres espèces. Le milieu est riche en microbe mais aussi en micro et méso-faune.
Cette planche de 1,27 m de large par 3,3 m de long a accueilli une culture d’ail 'Music' plantée en septembre 2021 et récoltée en juillet 2022. Une vesce commune intercalaire, semée en juin, a survécu sans difficulté à la récolte manuelle.
Une base de données mondiale sur les vers de terre. (Il y en a plusieurs.) Surtout un lieu de partage entre scientifiques, mais très intéressant et utile pour des non-professionnels.
Lowe et Butt, qui ont exploré des méthodes pour élever L. terrestris et Aporrectodea longa, ont noté qu'ils commencent à pénétrer dans le sous-sol à partir de l'âge de 12 semaines. En Angleterre. Nos souches ont-elles les mêmes habitudes?
Avec des débris très fins (engrais vert tardif de trèfle incarnat), les feuilles sont déjà consommées et il ne reste que des tiges fines. Il faut savoir que les lombrics s'installent à proximité les uns des autres pour pouvoir s'accoupler en gardant la queue dans la galerie (par sécurité), ce qui explique les petits monticules à l'entrée des galeries à environ 15 cm les uns des autres.
En 1972, Marcel Bouché a établi une catégorisation écologique des vers de terre qui fait encore référence aujourd’hui. Il distingue trois groupes principaux :
Film au ralenti de Wim van Egmond aidé des chercheurs de l'Université de Wagenigen en Hollande, Lubbers et van Groenigen déjà cités ici. À gauche un peu de champignons. À droite vers de terre et faune du sol :