Darwin s’est intéressé au travail des vers de terre plus qu’aux espèces présentes sur son terrain d’étude : la « quantité de terre remontée de sous la surface, et par la suite étalée plus ou moins complètement par la pluie et le vent. » Il a pesé ces déjections et il a mesuré la vitesse à laquelle des pierres étaient enterrées.
Publié récemment chez Reaktion Books, London, un livre vulgarisé, très accessible, mais appuyé sur la longue carrière de chercheur à l’Université du Central Lancashire de Kevin R. Butt.
Après le retrait des glaciers, il n’y avait plus de vers de terre au Québec. Et comme ils ne laissent pas de fossiles, impossible de retracer la situation avant la glaciation du Wisconsin.
Wendel et ses collègues, cités récemment ont résumé plusieurs avantages et aussi quelques risques liés aux biopores développés dans les sols par l’action combinée des racines et des vers de terre. La photo de Céline Pélosi nous montre une galerie avec des déjections et son graphique résume le fonctionnement de la drilosphère.
Non, on les appelle communément ver crin de cheval ou ver gordien. Ils appartiennent à diverses espèces classées dans le phylum des nématomorphes, semblable à des nématodes très, très allongés, donc beaucoup plus minces que des vers de terre.
J’ai été élevé à l’époque des parents-rois, dans les années 50. Pas de svp. « Va ramasser les fêves! Va ramasser les fraises! Va ramasser les framboises! » Mon père passait derrière pour me montrer toutes celles que j’avais oubliées. C’est comme ça que j’ai appris.
Récemment, j’ai dû déterrer les couvercles de ma fosse septique et, malgré que le sol soit très sec près de cette structure de béton, il y avait abondance de vers, surtout des grands lombrics. J’en ai coupé quelques-uns en deux. La queue continue à se tortiller après la blessure.
Dans un sol compact, les biopores creusés par les vers de terre suffisent-ils à faciliter l’exploration du sol par les racines? Non selon les observations de Wendel et collaboratrices, dans des pores créés artificiellement. Dans un sol compacté à une densité de 1,8 les racines de maïs n’arrivaient pas à explorer le sol hors des galeries alors qu’avec une densité modérément compactée (1,4), les racines colonisaient le sol environnant.